Sale temps pour les emprunteurs : face à la hausse du coût de la vie, les banques durcissent leurs conditions d’octroi d’un crédit immobilier. Parmi les nouveaux critères pris en compte, l’éloignement domicile-travail !
L’apport personnel - 10 %, parfois jusqu’à 20 % du montant du bien - ne suffit plus à décrocher un prêt immobilier. Pour tenir compte de la hausse générale des prix obérant la capacité de remboursement des ménages, les banques se font plus exigeantes. Beaucoup requièrent désormais l’existence d’une épargne après projet, de l’ordre de quatre à six mensualités de prêt, qui permette de faire face aux dépenses imprévues - une toiture qui prend l’eau, une chaudière qui rend l’âme ou une voiture à changer.
La crainte d’une panne sèche… d’argent
Cette précaution vise avant tout à protéger les ménages en limitant le risque d’endettement. Mais, couplée à la hausse des taux d’intérêt qui, selon les banques, ont grimpé de 0,3 à 0,6 % depuis janvier, cette intention vertueuse se transforme en casse-tête pour bon nombre d’emprunteurs. Notamment en Bretagne. En cause, l’attention accrue désormais portée par les banques, pour évaluer le reste-à-vivre, à la localisation du bien et à son éloignement par rapport au lieu de travail.
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