Alors que la sphère politique et économique espérait une reprise de l’activité économique à compter de 2020, le HCP prévoit une croissance tout juste moyenne l’an prochain.
2019 sera bel et bien une année médiocre sur le plan de l’activité économique, avec une croissance qui ne devrait pas excéder 2,7% . Un ralentissement imputable au fléchissement des activités du secteur primaire, qui devrait dégager une valeur ajoutée en repli de 2,1%, après deux bonnes années agricoles. Les activités non agricoles devraient, de leur côté, croître de 3,2%, en légère amélioration par rapport à 2,8% enregistrée en 2018. Mais ce rythme de croissance reste insuffisant pour hisser l’activité économique au niveau souhaité.
Pas de changement notable non plus pour les autres agrégats macroéconomiques phares. L’inflation se maintiendrait en 2019 à des niveaux assez bas à 0,8%, tandis que le déficit budgétaire stagnerait autour de 3,6% du PIB. Idem pour le déficit commercial qui devrait se stabiliser autour de 18,7% du PIB.
3,4% de croissance en 2020
Le PIB devrait enregistrer une croissance de 3,4% l’année prochaine. Le HCP s’attend même à un léger ralentissement des activités non agricoles, dont la valeur ajoutée devrait croître de seulement 3,1% en 2020. Au niveau des finances publiques, les recettes ordinaires devraient se maintenir à près de 21,3% du PIB en 2020, tandis que les dépenses ordinaires resteraient rigides à la baisse pour atteindre 19,5% du PIB, traduisant une fois de plus l’incapacité de l’Etat à réduire son train de vie. Face à cette situation déficitaire, le taux d’endettement du Trésor devrait s’alléger pour atteindre près de 64,8% du PIB au lieu de 65,3% en 2019.
Par conséquent, la dette publique globale connaitrait une légère baisse pour atteindre 80,7% du PIB au lieu de 81,3% du PIB estimés pour 2019. En ce qui concerne les finances extérieures, les exportations connaitraient une hausse de 7,5% en 2020, alors que les importations devraient enregistrer un rythme d’accroissement en amélioration de 6,2%. Ce dernier déplore que les accords de libre-échange bilatéraux demeurent incapables de réaliser les objectifs escomptés. «Au niveau international, nous sommes revenus à une situation de quasi guerre froide entre les Etats-Unis et la Chine pour le leadership mondial en matière technologique et pour la domination économique.
Le multilatéralisme est complètement déstabilisé», a alerté le haut-commissaire au Plan.«Les risques géopolitiques sont très inquiétants», a-t-il ajouté.
Source:
D'après un article publié sur fnh.ma